« Des consultations méditerranéennes pas comme les autres, dans un pays pas comme les autres »

La veille du départ pour Beyrouth, suite aux évènements survenus dans la nuit du 13 au 14 Avril en Israël, tous les vols pour le Liban ont été annulés, rendant ainsi impossible le déplacement de la presque totalité des participants.

Le président Patrick Sandevoir et le Professeur Denis Fadda, arrivés quelques jours auparavant, ont malgré tout tenu à ce que ces Journées aient bien lieu, malgré une situation sécuritaire alors jugée incertaine, et ce afin de manifester symboliquement leur soutien au peuple libanais.

Avant la journée de travail prévue à l’ambassade de France, les Compagnons présents ont pu malgré tout visiter quelques-uns des sites les plus importants qui  étaient accessibles dans la région de la capitale, et notamment une randonnée dans la vallée Sainte de Kadisha.

Le 18 avril, l’Ambassadeur de France au Liban, SE Monsieur Hervé Magro, malgré un emploi du temps chargé dû aux circonstances, a ouvert la séance en déclarant que nos projets sont en parfaite concordance avec les priorités de l’ambassade de France au Liban, à savoir l’éducation et la jeunesse qui sont nos dernières richesses et qui nous donnent de l’espoir. Il conclut en disant que l’ANMONM fait rayonner les valeurs de l'ONM et de la France par l'intermédiaire de ses représentations à l'étranger et contribue au maintien de bonnes relations bilatérales.

Par vidéoconférence le Grand Chancelier, le Général François Lecointre a pu intervenir en nous rappelant que la guerre, en réalité, n’a jamais cessé. Que ce soit en Europe, au Moyen-Orient ou en Afrique, la guerre est  présente mais on refuse d'en prendre conscience. « L’avenir de la France est aussi un avenir méditerranéen" a-t-il affirmé.

Pour conclure ce court séjour, un dîner a été organisé à l’Institut Supérieur des Affaires, où son directeur, M. Maxence Duault nous a mis très gentiment ses locaux à notre disposition.